Une nano-pateforme or/ADN pour la détection optique de molécules uniques – DiAGNOSE
La capacité des nanostructures métalliques de traduire une information biochimique en un signal optique macroscopique a permis le développement de deux familles de capteurs commerciaux : les capteurs par spectroscopie de résonance plasmon de surface (SPR) et les capteurs colorimétriques. Dans le cadre de ce projet, nous souhaitons miniaturiser un capteur colorimétrique à l’échelle d’une nanostructure unique pour atteindre des sensibilités supérieures au SPR en conservant une technologie de mesure à bas coût : un suivi de couleur sur une simple caméra CCD illuminée par une lampe blanche. Trois innovations majeures sont attendues : i) Le développement de nanostructures dynamiques qui présentent une déformation contrôlée vis-à-vis de stimuli spécifiques et la traduisent en un signal optique. ii) La détection de petites (bio)molécules individuelles en utilisant un équipement optique basique. iii) La compatibilité des capteurs plasmoniques au diagnostique digital. Le développement de nanostructures aussi versatiles a un potentiel majeur dans de nombreuses applications industrielles comme le diagnostique ultrasensible, les actuateurs nanométriques ou la détection de polluants aqueux à l’état de trace.
Coordination du projet
Sébastien Bidault (Institut Langevin)
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Partenaire
IGF Institut de Génomique Fonctionnelle
IL Institut Langevin
Aide de l'ANR 336 919 euros
Début et durée du projet scientifique :
décembre 2015
- 36 Mois