GENM - Génomique

Obtention de la séquence complète du génome de deux trypanosomes de plantes – Seqtryplant

Résumé de soumission

Les génomes de trois trypanosomes pathogènes pour l’homme ont été récemment séquencés et comparés. Pour ce projet nous proposons le séquençage comparé de deux trypanosomatides de plante (Eucaryote, Trypanosmatidae,Phytomonas sp.). Le premier est un isolat pathogène du “groupe H” (Hart1). Ce groupe comprend des trypanosomatides pathogènes associés avec des dépérissements du cocotier (hartrot ), du palmier à huile (marchitez sorpresiva), du caféier (Nécrose du phloème du caféier) et de fleurs de la famille des Zingiberaceae (Dépérissement jaune d’Alpinia purpurata) en Amérique Latine et dans la Caraïbe. Ils sont transmis spécifiquement par des insectes hétéroptères et se multiplient dans la sève des plantes. Ils sont responsables de dommages économiques importants et sont la cause de traitements insecticides fréquents, chers et polluants dans le bassin amazonien. Le second se comporte plutôt comme un symbiote. Il s’agit de l’isolat (E.M.1) du “groupe D” obtenu à partir d’une plante à latex (Euphorbia pinea) dans le sud de la France. Il est également transmis par insectes et vit dans les tubes laticifères. Il ne provoque pas de maladie. Les deux groupes H et D sont phylogénétiquement éloignés et leur organisation chromosomique est très différente. Le nombre de chromosomes pour H est de 7 et il est de 21 pour le groupe D. Un bénéfice évident de cette demande de séquençage sera obtenu avec les perspectives d’utilisation des résultats en termes d’évolution moléculaire et les relations avec les autres protozoaires Kinetoplastidae.Chez l’homme, l’animal, les trypanosomes et les leishmanies provoquent de sérieuse maladies dont la maladie du sommeil, la maladie de Chagas et le kala azar, tandis que les Phytomonas- genre arbitraire – trypanosomatides trouvés chez les plantes et les insectes peuvent être pathogènes ou de type symbiotique. Des études comparées entre les trypanosomes de l’homme, de l’animal et des plantes nous permettront ainsi qu’à toute la communauté de la parasitologie d’identifier des ensembles de gènes spécifiquement reliés à différents mécanismes pathologiques. Par ailleurs, nous aurons une meilleure compréhension de la biologie des Phytomonas, de leur chaîne métabolique et des gènes impliqués dans leur pathogénicité, ce qui pourrait nous ouvrir de nouvelles voies de contrôle plus sûrs. Un troisième et important aspect de cette proposition réside dans la nécessité de changements dans la taxonomie de ce qui était les “lower trypanosomatids” (trypanosomatides d’insecte/plante). Parce qu’il n’était pas possible de cultiver in vitro les trypanosomatides de plantes avant 1982 – et plusieurs sont très difficilement cultivables - ils sont très peu étudiés en comparaison des trypanosomes humains ou animaux. Cependant le monde des trypanosomes de plantes est vaste, et les limites entre les trypanosomes de plantes et les trypanosomes d’insectes sont incertaines. D’ailleurs des trypanosomatides d’insectes (Herpetomonas, Leptomonas, Crithidia) peuvent se multiplier dans les plantes.

Coordination du projet

Michel DOLET (Organisme de recherche)

L'auteur de ce résumé est le coordinateur du projet, qui est responsable du contenu de ce résumé. L'ANR décline par conséquent toute responsabilité quant à son contenu.

Partenaire

Aide de l'ANR 277 295 euros
Début et durée du projet scientifique : - 36 Mois

Liens utiles

Explorez notre base de projets financés

 

 

L’ANR met à disposition ses jeux de données sur les projets, cliquez ici pour en savoir plus.

Inscrivez-vous à notre newsletter
pour recevoir nos actualités
S'inscrire à notre newsletter