GPLA - Genoplante

– APHICIBLES

Résumé de soumission

Les pucerons sont des ravageurs importants des cultures. Si la lutte chimique est de loin la plus efficace pour les combattre, l’apparition de nombreux cas de résistance aux insecticides chez les pucerons oblige la recherche de nouvelles molécules toxiques. Les insecticides actuels visent exclusivement les fonctions neuronales des insectes et sont peu spécifiques des pucerons. Ce projet fédère 4 groupes afin d’étudier les effets sur la physiologie des pucerons i) de toxines (bactérienne et végétale), ii) de carences nutritives et iii) d’hormones régulant la reproduction. Ces effecteurs ciblent de nouvelles fonctions physiologiques différentes des fonctions neuronales, en l’occurrence la digestion, la symbiose et la reproduction. Ces études ont donc pour but de caractériser les effets de nouvelles toxines, et d’identifier des gènes spécifiquement impliqués dans des fonctions biologiques des pucerons. Pour cela, on s’intéressera à l’effet de la toxine PA1b (initialement purifiée de la graine de pois) sur les pucerons, à la fois sur le pois en étudiant sa répartition dans les tissus phloémiens, et sur du riz transgénique exprimant de manière ubiquiste cette toxine. L’effet de la ?-Proteobacterie Dickeya dadantii (= Erwinia chrysanthemi, un phytopathogène typique) produisant de façon surprenante des toxines « Bt-like » et actives sur puceron sera étudié pour déterminer son mode d’action notamment sur le tube digestif de l’insecte. Les pucerons vivent en symbiose obligatoire avec des bactéries Buchnera qui compensent les carences en acides aminés essentiels de la sève phloémienne. L’effet de carences nutritives sur l’expression du génome de la bactérie et de son puceron hôte sera analysé. Enfin, les fortes poussées démographiques observées chez les pucerons sont dus à la parthénogenèse cyclique, une alternance entre des phases clonales et une reproduction sexuée. Les hormones juvéniles régulent ce processus, et leurs effets sur l’expression des gènes des cellules germinales – siège du basculement du mode de reproduction, seront étudiés. Ces approches s’appuieront essentiellement – mais pas strictement – sur des ressources génomiques disponibles ou en cours de développement sur le puceron du pois et son symbiote bactérien.

Coordination du projet

Yvan RAHBE (Organisme de recherche)

L'auteur de ce résumé est le coordinateur du projet, qui est responsable du contenu de ce résumé. L'ANR décline par conséquent toute responsabilité quant à son contenu.

Partenaire

Aide de l'ANR 513 000 euros
Début et durée du projet scientifique : - 36 Mois

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