SEST - Programme Santé-Environnement et Santé-Travail (SEST)

Impact de facteurs environnementaux sur la survie et la pathogénicité des légionelles aérosolisées – LEGIOAEROPATHO

Résumé de soumission

Legionella pneumophila est l’agent responsable de la légionellose, une infection respiratoire dont la mortalité est d’environ 20%. La recrudescence récente des épisodes communautaires positionne cette maladie comme un objectif prioritaire de santé publique. Ce projet a pour objectif d’étudier le rôle de l’environnement dans la dynamique de L. pneumophila et de son influence dans la survie, la cytotoxicité et l’interaction de la bactérie avec l’hôte. L’étude proposée repose sur une approche originale intégrant (1) le réservoir hydrique, ses facteurs biotiques (amibes, biofilms) et abiotiques (chimie de l’eau), (2) le vecteur air et ses variables environnementales (humidité relative, polluants de l’air, rayonnements), et (3) l'hôte. La démarche expérimentale consistera à déterminer le rôle de la qualité de l’eau (présence de matières organique / minérale, co-existence d’une flore biologique amibienne ou biofilms), ainsi que celui de la physiologie des bactéries (cellules actives ou VBNC) sur la survie des légionelles aérosolisées, leur pathogénicité et leur capacité à contaminer l’homme. Outre une meilleure connaissance de l’écologie de L. pneumophila, des avancées significatives sont attendues concernant l’influence de la dynamique du réservoir hydrique sur le risque de contamination lié à cet agent bactérien. L’étude de la persistance des légionelles aérosolisées à partir des matrices biologiques intra amibiennes et biofilms devrait également mettre en lumière les phénomènes d’encapsulation et leur contribution dans la résistance de légionelles pathogènes dispersées dans l’air. Enfin, l’utilisation d’un modèle expérimental murin devrait permettre d’établir l’expression du pouvoir pathogène in vivo de L. pneumophila relativement à son histoire dans le réservoir hydrique et d’aider à une meilleure compréhension des mécanismes physiopathologiques associés à cette infection. A moyen terme, les résultats de ce projet devraient conduire à de nouvelles orientations sur les actions de maîtrise et gestion du risque légionelle dans les installations collectives et industrielles.

Coordination du projet

Jacques FRERE (Université)

L'auteur de ce résumé est le coordinateur du projet, qui est responsable du contenu de ce résumé. L'ANR décline par conséquent toute responsabilité quant à son contenu.

Partenaire

CENTRE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE DU BATIMENT

Aide de l'ANR 200 000 euros
Début et durée du projet scientifique : - 36 Mois

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