Analyse protéomique de la réponse de la glande mammaire à une infection bactérienne – GENOMA

Les enquêtes épidémiologiques, en France, en Angleterre ou aux Etats-Unis, montrent que les mammites constituent de nos jours le problème pathologique n°1 de la vache et de la brebis laitière, à la fois par leur fréquence et pour leurs conséquences économiques. La résistance naturelle des vaches laitières aux infections mammaires semble s’être détériorée ces dernières années, probablement en liaison avec la sélection réalisée sur les critères de production. Pour enrayer cette dégradation et répondre à la demande forte de ce secteur professionnel, la résistance aux mammites a été inclus dans les objectifs de sélection des bovins (1997) et des ovins (2002) laitiers en France. Elle est basée sur la mesure régulière des concentrations en cellules somatiques (CCS) du lait, en majorité des leucocytes recrutés par la réaction inflammatoire de la mamelle, qui constituent un témoin de la présence d’une infection mammaire. La sélection, qui a pour objectif une diminution linéaire des CCS vers les plus faibles valeurs