Mimer la stratégie des espèces marines en développant des biomatériaux bio-inspirés pour faire face aux dommages induits par les rayons UV – OCEAN STAR

L'exposition élevée de la surface de la Terre aux radiations ultraviolette (UVR) est une menace pour les systèmes vivants en raison des dommages causés aux molécules biologiques. Sans mesures adaptées pour prévenir le déclin de la couche d'ozone et les changements dans le comportement des populations (surexposition au soleil), il est opportun et nécessaire de développer de nouvelles stratégies (bio-inspiration ou biomimétisme) pour faire face aux dommages et maladies induits par les UVR en développant des matériaux totalement efficaces pour la protection des cellules. Afin d’aborder cette menace, je propose de mener une recherche guidée par la vision bio-inspirer de la fonctionnalité du mucus de poisson de récif pour développer des biomatériaux qui combinent les propriétés de protection, de réparation et de régénération des cellules.
Souvent exposés aux UVR, de nombreux organismes marins ont développé une large gamme d'adaptations complexes pour éviter les dommages induits par les rayons UV, y compris la synthèse de composés absorbant des UV – les acides aminés de type mycosporine (MAAs). Beaucoup de poissons de récif accumulent de tels composés dans leurs tissus oculaire et mucus dans l’objectif d'une stratégie globale pour se protéger des UVR. Inspiré de cette stratégie, OCEAN STAR vise à exploiter ces biomolécules et à reproduire leur intégration naturelle au sein des protéines ou oligosaccharides pour créer des biomatériaux contenant les fonctions biologiques des MAAs et les propriétés uniques des biopolymères substituant les protéines ou oligosaccharides.
Actuellemnt, je suis une chercheuse Marie Curie IEF et j’ai qui a récemment démontré que, comme dans la nature, les MAAs présentent une capacité d'absorption UV après conjugaison avec un polysaccharide. Ces résultats préliminaires à forts impacts et la preuve de concept, combiné avec mon dossier établi dans la chimie des biopolymères et la science des matériaux, me place dans une position unique pour le développement de biomatériaux qui dépassent les solutions actuelles pour prévenir les dommages des UVR. Ayant déjà éprouvée mes capacités de supervision, je suis également bien armé pour diriger ma propre équipe de recherche indépendante afin de développer ma vision sur des matériaux bio-inspirés / bio-mimétiques / bio-ressourcé, qui pourra, pour compléter mes activités, s’adosser à un réseau de collaborations.