Forêts tropicales humides d’Afrique Centrale : dynamiques passées et résiliences futures – AFRODYN

Pour cela, une approche de phylogéographie comparative sera utilisée combinée à la modélisation de niche écologique simultanément sur six espèces de plante codistribuées en Afrique Centrale. Les espèces sélectionnées appartiennent à deux familles de plante modèles inféodées aux FTH : les Annonaceae et palmiers. Ces espèces combinent des caractéristiques importantes pour faciliter le projet : facilement identifiables sur le terrain ; caractéristiques et abondantes en FTH d’Afrique Centrale ; et nous disposons de bonnes données préliminaires sur elles. Pour tous les individus échantillonnés (~660) nous séquencerons le chloroplaste entier ainsi qu’une centaine de marqueurs nucléaires en se basant sur les méthodes NGS. Nous ferons le lien entre la dynamique spatiotemporelle de la diversité génétique avec les aires climatiquement stables inférés par la modélisation passé des niches écologiques. Des données préliminaires sur une espèce de palmier ont déjà permit de montrer une corrélation entre zone de stabilité climatique et une forte et unique diversité génétique. La modélisation de la distribution des espèces dans le futur sera ensuite intégrée aux données sur la distribution de la diversité génétique pour générer des cartes thermiques qui montreront les régions à fortes priorités pour la conservation. Les résultats du projet vont grandement améliorer notre connaissance sur l’évolution des FTH ainsi que leurs réponses face aux changements climatiques.

Cette étude aura des implications dans les domaines de la biologie évolutive, la biologie de la conservation ainsi que l’histoire évolutive humaine dans la région. Le projet AFRODYN est unique car il va intégrer des méthodes d’une panoplie de domaines pluridisciplinaires comme la modélisation des climats passés et futurs, l’écologie, la biologie moléculaire et la génétique des populations. Une telle étude mènera à une meilleure connaissance régionale sur les menaces qui pèsent sur la biodiversité Africaine ainsi que des régions de haute priorité pour la conservation.

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La diversité biologique disparait à des taux jamais vu précédemment. Ces extinctions sont associées aux changements globaux de l’utilisation des terres à la variation climatique. Les forêts tropicales humides (FTH) contiennent plus de 50% des espèces vivantes reparties sur seulement 10% de la surface terrestre. De plus, elles procurent un nombre importants de services écosystémiques et jouent un rôle central dans la mitigation du climat au niveau global. Améliorer notre compréhension de la dynamique passée et le potentiel de résilience futur des FTH produira des données vitales pour une meilleure conservation et gestion de cette biodiversité.
AFRODYN va se concentrer sur les forêts tropicales d’Afrique Centrale où la flore locale est fortement menacée. Les questions majeurs adresser du ce projet seront : Comment est ce que les espèces se sont adaptées aux changements passés ? Comment est ce que la diversité génétique sera impactée par les changements climatiques futurs ? Le projet utilisera une approche multi-espèces basé sur un des plus grands jeux de données génétique jamais produit pour des espèces de plantes Africaines. Nos objectifs seront 1) tester les différentes hypothèses sur la dynamique passé de la forêt en Afrique Centrale intra et inter espèces et 2) prédire le potentiel de résilience de cet écosystème face aux changements climatiques futurs.
Pour cela, une approche de phylogéographie comparative sera utilisée combinée à la modélisation de niche écologique simultanément sur six espèces de plante codistribuées en Afrique Centrale. Les espèces sélectionnées appartiennent à deux familles de plante modèles inféodées aux FTH : les Annonaceae et palmiers. Ces espèces combinent des caractéristiques importantes pour faciliter le projet : facilement identifiables sur le terrain ; caractéristiques et abondantes en FTH d’Afrique Centrale ; et nous disposons de bonnes données préliminaires sur elles. Pour tous les individus échantillonnés (~660) nous séquencerons le chloroplaste entier ainsi qu’une centaine de marqueurs nucléaires en se basant sur les méthodes NGS. Nous ferons le lien entre la dynamique spatiotemporelle de la diversité génétique avec les aires climatiquement stables inférés par la modélisation passé des niches écologiques. Des données préliminaires sur une espèce de palmier ont déjà permit de montrer une corrélation entre zone de stabilité climatique et une forte et unique diversité génétique. La modélisation de la distribution des espèces dans le futur sera ensuite intégrée aux données sur la distribution de la diversité génétique pour générer des cartes thermiques qui montreront les régions à fortes priorités pour la conservation. Les résultats du projet vont grandement améliorer notre connaissance sur l’évolution des FTH ainsi que leurs réponses face aux changements climatiques.
Cette étude aura des implications dans les domaines de la biologie évolutive, la biologie de la conservation ainsi que l’histoire évolutive humaine dans la région. Le projet AFRODYN est unique car il va intégrer des méthodes d’une panoplie de domaines pluridisciplinaires comme la modélisation des climats passés et futurs, l’écologie, la biologie moléculaire et la génétique des populations. Une telle étude mènera à une meilleure connaissance régionale sur les menaces qui pèsent sur la biodiversité Africaine ainsi que des régions de haute priorité pour la conservation.