Blanc SVSE 7 - Blanc - SVSE 7 - Biodiversité, évolution, écologie et agronomie

DrosoNet: utilisation de l’analyse des réseaux sociaux pour la compréhension de la diffusion et du maintient de la transmission sociale chez la Drosophile – DrosoNet

DROSONET

utilisation de l’analyse des réseaux sociaux pour la compréhension de la diffusion et du maintien de la transmission sociale chez la Drosophile

enjeux et objectif

Comprendre comment le comportement de chaque individu d?une population en affecte sa dynamique et sa structure a toujours été une question centrale en Ecologie et Biologie Evolutive. Le comportement est une réponse à des changements ou états intrinsèques et extrinsèques tels que l?état physiologique, les facteurs écologiques ou les interactions sociales. Au sein de son groupe, un individu peut être considéré comme une partie, un noeud d?un réseau d?interactions sociales ayant des natures, des forces ou des dynamiques différentes. La structure d?un réseau social peut avoir un grand impact sur l?écologie et l?évolution des individus, des populations ou des espèces. Au sein d?un groupe, la transmission sociale des comportements peut prendre plusieurs formes et peut influencer significativement le comportement d?un individu. L?apprentissage social a longtemps été étudié chez les poissons, les oiseaux et les mammifères, dont l?humain. Chez les insectes, l?apprentissage social a été clairement démontré chez les hyménoptères sociaux mais de récentes recherches ont montré que même des insectes non eusociaux telle que Drosophila pouvaient copier le comportement de leurs congénères. Comparé à l?apprentissage individuel, qui requière une période d?essaierreur à chaque nouvelle génération, l?apprentissage social peut potentiellement résulter en une transmission stable de tradition(s) à travers les générations. Malgré l?importance de la transmission sociale sur le comportement animal et l?évolution des espèces, nous avons peu de connaissances sur les processus qui pourraient faciliter la transmission sociale d?individu à individu et sur la relation entre la structure du réseau social du groupe et l?efficience de la transmission sociale en son sein. Le but de ce projet est d?étudier les facteurs génétiques et socio-environnementaux influençant la transmission sociale en combinant une approche expérimentale, l?analyse des réseaux sociaux et la modélisation.

En utilisant Drosophila comme modèle expérimental et l?analyse des réseaux sociaux, ce projet tente d?examiner (1)
comment le réseau social d?un groupe influence la transmission sociale, (2) comment les individus traitent les différentes
sources d?information (en particulier l?information personnelle et en opposition l?information sociale), (3) les bases
génétiques des capacités d?apprentissage social. L?importance et l?innovation de ce projet se résument surtout dans
l?intégration de différentes approches afin de comprendre si la structure et la dynamique d?un réseau social reflète
l?efficience de la transmission sociale, c?est-à-dire si nous pouvons utiliser l?analyse des réseaux sociaux afin de prédire la
stabilité et la rapidité de transmission sociale d?information et finalement, d?une façon plus ultime, la trajectoire évolutive
d?un groupe.

en cours

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Comprendre comment le comportement de chaque individu d’une population en affecte sa dynamique et sa structure a toujours été une question centrale en Ecologie et Biologie Evolutive. Le comportement est une réponse à des changements ou états intrinsèques et extrinsèques tels que l’état physiologique, les facteurs écologiques ou les interactions sociales. Au sein de son groupe, un individu peut être considéré comme une partie, un nœud d’un réseau d’interactions sociales ayant des natures, des forces ou des dynamiques différentes. La structure d’un réseau social peut avoir un grand impact sur l’écologie et l’évolution des individus, des populations ou des espèces. Au sein d’un groupe, la transmission sociale des comportements peut prendre plusieurs formes et peut influencer significativement le comportement d’un individu. L’apprentissage social a longtemps été étudié chez les poissons, les oiseaux et les mammifères, dont l’humain. Chez les insectes, l’apprentissage social a été clairement démontré chez les hyménoptères sociaux mais de récentes recherches ont montré que même des insectes non eusociaux telle que Drosophila pouvaient copier le comportement de leurs congénères. Comparé à l’apprentissage individuel, qui requière une période d’essai-erreur à chaque nouvelle génération, l’apprentissage social peut potentiellement résulter en une transmission stable de tradition(s) à travers les générations. Malgré l’importance de la transmission sociale sur le comportement animal et l’évolution des espèces, nous avons peu de connaissances sur les processus qui pourraient faciliter la transmission sociale d’individu à individu et sur la relation entre la structure du réseau social du groupe et l’efficience de la transmission sociale en son sein. Le but de ce projet est d’étudier les facteurs génétiques et socio-environnementaux influençant la transmission sociale en combinant une approche expérimentale, l’analyse des réseaux sociaux et la modélisation. Drosonet se centre plus spécifiquement sur les mécanismes de transfert d’information que génère l’apprentissage social. L’originalité de ce projet est l’intégration d’approches complémentaires (comportementale et sociale) dévouées traditionnellement à des modèles biologiques très distincts et caractérisés par des organisations sociales différentes. Cette approche peut nous aider à identifier les patterns d’interaction sociale (incluant leur variabilité temporelle) qui peuvent fournir les bases de la compréhension des composantes clés de la transmission sociale, et les outils pour comparer différentes populations, contextes ou espèces, et ceci dans le but de comprendre à une échelle plus globale, l’émergence des cultures.
En utilisant Drosophila comme modèle expérimental et l’analyse des réseaux sociaux, ce projet tente d’examiner (1) comment le réseau social d’un groupe influence la transmission sociale, (2) comment les individus traitent les différentes sources d’information (en particulier l’information personnelle et en opposition l’information sociale), (3) les bases génétiques des capacités d’apprentissage social. L’importance et l’innovation de ce projet se résument surtout dans l’intégration de différentes approches afin de comprendre si la structure et la dynamique d’un réseau social reflète l’efficience de la transmission sociale, c’est-à-dire si nous pouvons utiliser l’analyse des réseaux sociaux afin de prédire la stabilité et la rapidité de transmission sociale d’information et finalement, d’une façon plus ultime, la trajectoire évolutive d’un groupe.

Coordination du projet

Frederic MERY (Laboratoire Evolution Genomes et Speciation) – frederic.mery@legs.cnrs-gif.fr

L'auteur de ce résumé est le coordinateur du projet, qui est responsable du contenu de ce résumé. L'ANR décline par conséquent toute responsabilité quant à son contenu.

Partenaire

CNRS Laboratoire Evolution Genomes et Speciation
IPHC - CNRS-UDS Département d’Ecologie, Physiologie et Ethologie

Aide de l'ANR 358 748 euros
Début et durée du projet scientifique : octobre 2012 - 48 Mois

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