GPLA - Réseau de Génomique végétale - GENOPLANTE 2010

– RIBOROOT

Résumé de soumission

Chez les plantes cultivées, les rendements à l’hectare sont fortement influencés par la capacité de la plante à développer un système racinaire performant et par l’adaptation de l’architecture racinaire aux conditions de l’environnement. La plasticité du développement racinaire permet d’adapter le nombre et la longueur des racines latérales et des poils absorbants en réponse aux caractéristiques spécifiques du sol. Cependant, très peu de données sont actuellement disponibles concernant les mécanismes génétiques et moléculaires qui régissent cet aspect quantitatif de l’architecture de la racine. La découverte des déterminants génétiques et physiologiques à l’origine de modifications quantitatives de la racine revêt donc un intérêt agronomique et académique majeur. En effet, elle permettrait, à long terme, de modifier spécifiquement l’architecture racinaire et de diminuer l’apport en eau et en engrais chez des espèces de grande culture. Les ARN non codants ou npcRNAs (« non-protein coding RNAs ») semblent jouer des rôles régulateurs dans la transduction des signaux lors du développement et de la réponse aux stress abiotiques. Nos résultats préliminaires suggèrent que les npcRNAs pourraient être un des éléments clefs de la régulation fine et quantitative de l’architecture racinaire en réponse aux conditions environnementales. Le but de ce projet est de déterminer le rôle de ces npcRNAs dans la modification de l’architecture racinaire consécutive à des variations environnementales et plus précisément à des modifications de la quantité de phosphate disponible (carence ou milieux riches). Une approche intégrée sera menée afin d’une part de caractériser d’un point de vue phénotypique, physiologique et moléculaire plusieurs lignées affectées dans l’expression des npcRNAs et, d’autre part, d’examiner la régulation spatio-temporelle des npcRNA et leurs cibles au sein de la racine en réponse aux modifications de son architecture. Ces résultats serviront à proposer des nouvelles stratégies pour moduler l’architecture racinaire d’une manière contrôlée.

Coordination du projet

Martin CRESPI (Organisme de recherche)

L'auteur de ce résumé est le coordinateur du projet, qui est responsable du contenu de ce résumé. L'ANR décline par conséquent toute responsabilité quant à son contenu.

Partenaire

COMMISSARIAT A L'ENERGIE ATOMIQUE ET AUX ENERGIES ALTERNATIVES (C.E.A.) - CENTRE D'ETUDE NUCLEAIRE DE CADARACHE

Aide de l'ANR 380 255 euros
Début et durée du projet scientifique : - 36 Mois

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